Marché financier : La Cosumaf cherche à se réinventer

DIG / L’Afrique centrale, souvent perçue comme un marché à fort potentiel mais encore largement inexploité, cherche à transformer cette image en réalité économique tangible.

Les autorités et acteurs financiers de la sous-région multiplient les initiatives pour structurer le marché et favoriser l’inclusion financière.

C’est l’objet de la signature, le 23 septembre 2025 à Libreville, d’une convention entre la Commission de surveillance des marchés financiers de l’Afrique centrale (Cosumaf) et Private Infrastructure Development Group (PIDG), représentés respectivement par la présidente Jacqueline Adiaba-Nkembé et le chef du Département d’assistance technique, Emilio Maria Cattaneo.

Il est donc question de créer un écosystème financier solide et inclusif qui favorise l’émergence de solutions innovantes pour le financement des projets structurants.

Jacqueline Adiaba-Nkembe, présidente de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF), met en lumière les chantiers prioritaires :

« Le premier gros chantier portera sur l’élaboration des règles comptables spécifiques, qui vont structurer et professionnaliser le marché.

Cela concerne notamment les acteurs du marché, les commissaires aux comptes et les établissements de crédit intervenant sur le marché des titres », a t-elle souligné.

Au-delà de la structuration comptable, la Cosumaf prévoit également des mesures pour réduire l’exclusion financière :

« À côté de ça, il y a le projet qui vient compléter le chantier de la zone en matière de l’exclusion financière », précise-t-elle.

L’objectif est clair : permettre à un plus grand nombre d’acteurs, y compris les petites et moyennes entreprises et les populations non bancarisées, d’accéder aux services financiers et aux marchés de capitaux.

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La Redaction

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