DIG/ Selon « La Lettre du continent » dans sa dernière livraison, deux magistrates françaises ont été désignées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) de Paris pour « détournements, soustraction de fonds publics et blanchiment en bande organisée » visant Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle. Il s’agit de Charlotte Bilger et de Claire Thépaut.
La procédure visant Mme Mborantsuo fait suite à une enquête préliminaire de Tracfin qui la visait depuis plusieurs mois.
En mars 2018, le journal satirique « Le Canard enchaîné » avait révélé la découverte, par cet organe du ministère français de l’Economie et des Finances chargé de lutter contre le blanchiment, d’importants mouvements de fonds sur des comptes bancaires logés à l’étranger (Liban, Monaco…).
Près de 100 000 euros en liquide ( 65 millions de francs) avaient également été saisis à la suite d’une perquisition, début 2018, dans un de ses appartement situé à Versailles, près de Paris.
La présidente de la Cour constitutionnelle est défendue par Pierre Haïk. L’association Sherpa de l’avocat William Bourdon a décidé de se porter partie civile dans ce dossier.