Mine de fer Bélinga : Pas d’exploitation sans les nationaux !

DIG/ Le gisement de fer de Bélinga est considéré comme l’un des plus promoteurs au monde.

D’où la place de choix que lui accorde les pouvoirs publics dans la stratégie nationale minière.

C’est ce que le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, a réaffirmé, le vendredi 29 septembre 2023 à la faveur d’une séance de travail, à une délégation de la société Ivindo Iron en charge de l’exploitation dudit gisement situé dans l’Ogooué-Ivindo.

La stratégie de développement de ce minerai doit se faire obligatoirement avec les nationaux, a insisté le membre du gouvernement.

Ce message du ministre Hervé Patrick Opiangah ayant été bien compris, ses interlocuteurs ont saisi l’occasion de cette rencontre pour lui faire le point de leurs activités.

« Actuellement, nous sommes en train de mener des études pour déterminer tous les contours du projet », a confié Éric Épée, le directeur général de Ivindo Iron.

Il faut savoir que la mine de fer de Belinga sera exploitée par le groupe australien Fortescue Metals Group qui investira près de 200 millions de dollars, soit 120 milliards de francs pour le développement du projet sur la période 2023-2024.  

Fortescue et à son partenaire émirati, Africa Transformation and Industrialization Fund basé à Abu Dhabi, détiennent un un intérêt de 90 % dans Ivindo Iron, la société gabonaise qui détient le projet Belinga.

Conformément au code minier, l’État gabonais conservera une participation gratuite de 10 % dans ladite société.

Fortescue table sur une production annuelle allant jusqu’à 2 millions de tonnes.

L’exploitation devrait commencer au second semestre 2023 avec des mines à ciel ouvert et la production sera transportée par camion et rail jusqu’au port minéralier d’Owendo pour expédition.

800 emplois directs seront générés au troisième trimestre 2023, grâce à ce projet, indique t-on.

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La Redaction

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