Mines : Le gouvernement lance un audit des contrats signés en 2010 et 2024 pour « rassurer » le FMI

DIG/ Dans une démarche de rupture avec la gestion passée, les autorités gabonaises viennent de lancer un audit systématique des contrats miniers signés entre 2010 et 2024, marquant ainsi le début d’une réforme profonde du secteur extractif.

L’objectif est clair : s’assurer que les richesses du sous-sol — manganèse, fer et or — profitent réellement à l’économie nationale.

En révisant ces accords, le gouvernement espère optimiser les recettes fiscales et corriger d’éventuels déséquilibres dans les clauses contractuelles.

Le FMI comme partenaire exigeant

Selon Bloomberg, cette offensive sur la transparence est le gage indispensable pour le succès des discussions en cours avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Pour décrocher un nouveau programme de financement, Libreville doit démontrer sa capacité à :

-Publier l’intégralité des contrats extractifs.

-Renforcer la gouvernance des ressources naturelles.

-Assurer une gestion rigoureuse de la dette publique.

Si cet audit peut inquiéter certains partenaires historiques, il est surtout perçu comme un signal de stabilité à long terme.

En assainissant le climat des affaires, le Gabon entend attirer des investissements plus responsables et durables, capables de soutenir la croissance de 2,6 % prévue pour 2026.

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La Redaction

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