DIG/ Le ministre en charge des Mines, Vincent de Paul Massassa, a été auditionné, le mardi 25 mai 2021 à l’assemblée nationale, sur les retombées économiques de l’exploitation à Lastourville par la Comilog, de la dolomie, une roche sédimentaire riche en calcium, en magnésium et en oligo-éléments.
En effet, ce minerai serait, dit-on, exploité dans une totale opacité.
Devant les députés, le ministre Massassa a battu en brèche toutes ces allégations affirmant quel l’exploitation du gisement de dolomie de Lastourville est connue aussi bien des autorités centrales, locales et que des populations environnantes du site d’exploitation.
«Les quantités de dolomie extraites par la Socoba, pour le compte de la Comilog, font l’objet de déclaration à la direction générale des Mines et de la Géologie.
Les quantités extraites sont assujetties au paiement de la taxe d’extraction. La détention de l’autorisation temporaire de la carrière est quant à elle assujettie au règlement de la redevance superficiaire. L’argent issu de cette exploitation est donc versé au Trésor public », s’est défendu le ministre.
«En ce qui concerne la part revenant aux collectivités locales, elles perçoivent 60% de la taxe d’extraction. 15% de cette taxe est également affecté au fonds de développement des communautés locales.
Aussi, il est à relever que 20% de la redevance superficiaire et 20% des droits fixes sont encore affectés au fonds de développement des communautés locales», a affirmé le ministre.