Communiqué de presse
« L’union des Forestiers et Industriels du bois du Gabon (UFIGA), tient à marquer ses vives inquiétudes concernant la publication de l’Arrêté N°041/MEFMEPCPAT/CAB-M signé le 23 juillet 2021 par le Ministre des Eaux & Forêts, arrêté relatif à la mise en place d’un Système de Contrôle de la Légalité et de la Traçabilité des Bois.
Les contrôles supplémentaires de ce nouveau système s’ajoutent aux contrôles périodiques déjà effectués par l’Administration pour s’assurer de l’origine et de la légalité du bois exploité.
En cas de doute sur l’efficacité des contrôles déjà effectués, le recours à l’Inspection Générale des Services n’aurait-il pas suffi à corriger les manquements dans l’exécution de ces contrôles ?
Au niveau certification de la légalité et de la traçabilité, il serait opportun de respecter la règle de l’indépendance comme exigé dans toute certification. Dans ce sens, l’Organisme Certificateur ne peut être qu’externe et non représenté par une structure dépendant du Ministère des Eaux & Forêts.
Aujourd’hui, les 14 membres de L’UFIGA, qui emploient 6300 personnes en direct et génèrent 10000 emplois indirects sont tous certifiés ou en voie de le devenir au 31 décembre 2022.
Nous avons toujours soutenu et souvent précédé les mesures prises par le Gouvernement pour améliorer la gouvernance forestière. Pour améliorer la compétitivité de la filière forêt-bois gabonaise au niveau mondial, aujourd’hui nous avons besoin de réduire la complexité administrative et les coûts supplémentaires qu’elle induit ; bien entendu dans le respect absolu des lois gabonaises et des meilleures pratiques mondiales en termes d’environnement ».
Les membres de L’UFIGA
Union des Forestiers et des Industriels du Bois du Gabon