DIG/ Savoir adopter la prédisposition dans le fonctionnement de son projet ; concevoir des visions concernant les activités entrepreneuriales ; savoir se préparer en matière commerciale… bref, être outillé en matière commerciale pour pouvoir s’en sortir dans son activité et être habilité à rembourser les crédits octroyés par les microfinances, conformément au fond d’amorçage lancé par la Comilog sont les aspects qui expliquent la formation dispensée par Jeanne Dominique Tchialé, Expert en Prospection et Intermédiation commerciale au MESS de la Comilog à Moanda.
Nécessaire, cette formation tombe à point nommé quand on sait qu’au Gabon, la grande majorité des projets ayant bénéficié des financements n’ont pas toujours atteint leur maturité.
La Comilog veut rompre cette tradition en outillant au mieux les bénéficiaires de son programme sur les stratégies commerciales à mettre en place lorsqu’on lance une activité.
« Nous leur transmettons des stratégies commerciales, parce qu’ils sont totalement ignorants de ce qui s’appelle stratégie commerciale en matière de vente des biens ou de services.
Nous leur apprenons à la base comment est-ce que l’on se prépare en matière commerciale. La prédisposition pour pouvoir vendre des services », a fait savoir Jeanne Dominique Tchialé.
Avec des plafonds financiers qui vont de 5 millions de francs CFA à plus, la Comilog veut implicitement à travers le projet fonds d’amorçage, offrir aux entrepreneurs locaux, la possibilité de booster leurs activités et de se positionner comme des forces économiques dans la ville de Moanda.
« Ce fond de démarrage tombe à pic, dans la mesure où cela me permettra de redynamiser mon activité pour mieux être sur le terrain », confie Prince Kouma-Koumba, Responsable de Prince Kouma Transport, une société de transport du personnel et de location des véhicules ayant été appuyée par la Comilog.
Si plusieurs porteurs de projets, hommes et femmes, ont pris part à cette formation teintée d’expérience et d’idées enrichissantes, la Comilog veut que ces derniers soient le mieux outillés pour affronter les différents marchés et faire prospérer leur projet dans les domaines tels que l’agriculture, l’industrie, le bâtiment, la transformation des produits agricoles pour ne citer que ces pans.
Après l’étape de Moanda, le cabinet de Jeanne Dominique Tchialé compte faire profiter d’un mois supplémentaire à chacun des bénéficiaires pour le suivi des initiatives économiques individuelles.
