DIG/ L’Etat gabonais et Eramet-Comilog se sont donnés pour mission, dans le cadre du partenariat matérialisé par le Fonds RSE, de répondre à la question brûlante du manque d’eau à Moanda en 2025.
Les travaux sont lancés et la visite de terrain des premiers forages industriels révèle que le potentiel est là.
Le lancement de ces 11 forages industriels est censé apporter une augmentation d’environ 110 mètres cubes heures de la capacité en fourniture d’eau de la ville.
L’eau sera analysée par les services compétents du CIRMF et de la SEEG, puis traitée via des stations de traitement sur les sites de production et renvoyée vers les points de stockage de la SEEG par le réseau de raccordement complémentaire compris dans ce projet.
Sachant que le manque à gagner est d’environ 300 mètres cubes heures, ce projet est une première étape dans le processus. Puis suivront d’autres solutions en études, en attendant la réalisation du grand projet prévu par la SEEG pour aller chercher l’eau à l’Ogooué. Pour l’heure, il s’agit de parer au plus pressé d’ici la fin de l’année 2025.
Ce projet financé par le Fonds RSE, fruit du partenariat Etat gabonais et Eramet-Comilog, a été décidé lors de la cession d’octobre 2024 du Comité de Gestion Partenariale.
Moanda compte aujourd’hui une population avoisinant les 80 000 habitants voire plus, avec un besoin en eau proche de 640 mètres cubes par heure, tandis que la capacité actuelle est restée à environ 350 mètres cubes par heure avec un réseau de distribution insuffisant.