DIG/ Malgré la levée de bouclier de la société civile et de l’opposition, l’assemblée nationale a approuvé, le 24 décembre 2020, à une très large majorité, le projet de révision de la constitution déposé, le mercredi 23 décembre 2020, par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
120 députés sur les 135 présents ont donc dit oui à la modification de la Loi fondamentale.
Notamment l’article 13a nouveau qui prévoit l’intérim de la fonction présidentielle par un collège composé des Présidents des deux Chambres du Parlement et du Ministre de la Défense Nationale.
Et l’article 78 nouveau qui dispose que le Président de la République qui a cessé d’exercer ses fonctions ne peut-il être mis en cause, poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé pour les actes et les faits prévus à l’alinéa 2.
Le texte sera transmis sans délai au Sénat pour son examen avant son adoption finale par les deux chambres du parlement acquises au Parti démocratique gabonais (PDG).