DIG/ « Restez chez vous ! ». C’est le mot d’ordre donné ce lundi 25 mai 2020 aux membres et adhérents de la confédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (COSYREFAA) par son vice-président et porte-parole, Wilfried-Erisco Mvou Ossialas.
Ce mot d’ordre résulte, selon lui, des échecs répétés du gouvernement dans la gestion de la crise dans les administrations économiques et financières depuis plusieurs années.
En effet, le 27 novembre 2017, suite à une séance de travail tenue à la présidence de la République, une commission bipartite a été mise en place pour suivre l’exécution des quatorze principes fondamentaux qui devaient aider à la sortie de crise.
Malheureusement, indique-t-il, « depuis le 21 juin 2018, le gouvernement a annoncé et reconnu publiquement la gravité de la crise économique, financière et budgétaire qui a bloqué nos travaux et exigé l’application des mesures d’austérité à l’instar du gel des recrutements, intégrations, titularisations, avancements automatiques, stages et concours, reclassement après stage dans la Fonction publique, et laisse pour compte le gros de nos effectifs ».
Ainsi, déclare-t-il, ce lundi 25 mai 2020, la levée du mouvement de grève est conditionnée par « la régularisation intégrale des situations administratives ; un cadre juridique approuvé par toutes les parties, dans le fond et la forme, encadrant la Prime à la Performance Budgétaire (PPB) ; l’harmonisation de l’ensemble des grilles de paiement de la prime à la performance budgétaire (PPB) ; et l’harmonisation de la prime spécifique d’incitation à la performance (PSIP) ».
DY