DIG/ Débutés le 14 septembre dernier, les séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes en matière de concurrence et de consommation au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) ont pris, fin mercredi dernier, à l’Institut de l’économie et des finances-Pôle régional de formation de Libreville (IEF). Experts et autres participants ont eu, trois mois durant, des échanges enrichissants sur une thématique essentielle dans le développement des économies des pays membres de cet espace communautaire.
C’est d’ailleurs pour cette raison que, en présence de son collègue en charge du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, la ministre de l’Economie et de la Relance, Janine Lydie Roboty épouse Mbou a sollicité de la Cémac « que ces rencontres s’étendent dans les autres domaines pour lesquels nous avons, au sein de nos instances communautaires, pris un certain nombre de règlements et directives qui doivent être vulgarisés, afin de permettre une meilleure intégration de nos Etats ».
C’est essentiel, selon la ministre qui pense que les séminaires organisés dans la capitale gabonaise feront école pour parvenir à cet objectif.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les débats au cours de ce trimestre finissant ont montré l’importance de la concurrence et de la consommation en zone Cémac.
« Aujourd’hui, nous pouvons mesurer le chemin parcouru depuis septembre, autour de cet important projet visant, d’une part, la vulgarisation des nouveaux textes de la Cémac encadrant la concurrence et la protection du consommateur et, d’autre part, la formation des personnes dédiées et basée sur le manuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) traitant de ces problématiques, ainsi que celles de l’économie du marché, de façon générale », a déclaré Mme Roboty épouse Mbou.