DIG/ C’est une petite douche froide pour les partisans inconditionnels du « Oui » au futur référendum.
En effe, les nombreuses critiques émises sur le projet de la nouvelle constitution ont finalement réussi à faire douter les parlementaires de la Transition.
Selon les information de l’Agence gabonaise de presse (AGP), l’Assemblée constituante qui s’est réunie en plénière du 12 au 21 septembre 2024 pour examiner la nouvelle loi fondamentale auraient émises près de 800 amendements sur les 194 articles issus du Dialogue National Inclusif (DNI).
Initialement prévus pour durer 10 jours, ces travaux prendront fin normalement ce dimanche 22 septembre 2024 avec l’adoption du rapport général en séance plénière.
Il faut savoir que la nouvelle constitution fait basculer le pays d’un régime semi-présidentiel à un régime présidentiel, avec la suppression du poste de Premier ministre et un renforcement des pouvoirs du Chef de l’Etat qualifié de « Monarque » par une frange de la classe politique, en raison de l’étendue de ses pouvoirs.
Par ailleurs, pour être candidat à la présidence de la République, il faudra être Gabonais de père et de mère, avoir la nationalité gabonaise exclusive, et être marié à une Gabonaise de père et de mère.
Le président de la République sera désormais élu pour un mandat de sept ans, renouvelable une seule fois, selon l’article 52 du projet de constitution.
(Avec l’AGP)