DIG/ La société Nouvelle Gabon Mining (NGM) a indiqué, le samedi 7 Avril 2018 à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), projeter de produire 1,7 million de tonnes de manganèse en 2019, rapporte le site en ligne LDA Daily.
« Ce n’est un secret pour personne. Les chinois sont entrés dans le capital de NGM aux côtés des indiens. Ils vont réaliser la deuxième partie du programme ; une plus grande usine d’une capacité de production de 1,4 millions de tonnes de concentrés », a affirmé Régis Paterne Akeyi lors d’une présentation de son entreprise
La première unité de production qui n’est qu’une usine pilote a donné une production de 300 000 tonnes en 2017.
Cette mutation pourrait nécessiter la création d’environ 500 emplois directs et autant d’emplois indirects.
« Il faut aussi noter qu’il y a le projet d’Okondja (environ 180 Km au Nord de Franceville, ndlr) qui est en train de prendre forme et dont le produit sera directement évacué via Lastoursville », a-t-il souligné.
Deux entreprises ont précédé Nouvelle Gabon Mining sur les gisements de Franceville. Il s’agit du brésilien CVRD, de 2003 à 2006, et de l’australien BHP Billiton jusqu’en 2013.
Pour l’heure, NGM exploite le plateau de Biniomi et plus tard celui de Bordeaux. Les deux regorgent quelques 33 millions de tonnes de minerai, à savoir le Lump et la Fine qui sont exploités à parts égales.
Sa concession, dénommée « Manganèse de Franceville » a une durée de 25 ans renouvelables, comprend 14 plateaux et s’étend sur une superficie de 835 km2.
L’entreprise vise haut. Sur son site internet, elle dit vouloir mettre en place une fonderie de manganèse (usine de ferromanganèse) dès la fin de la construction de sa deuxième qui boostera la production.