DIG/ Afin de mettre un terme à l’expansion du phénomène de l’occupation anarchique de son patrimoine foncier, la Société nationale immobilière (SNI) procède, depuis quelques jours, à la régularisation des populations dont le nombre est estimé à 1400 personnes, installées dans la zone nord de Libreville.
Ces squatters, à travers cette opération, vont se voir offrir l’opportunité de devenir propriétaire d’une parcelle.
« Il faut savoir qu’une partie du capital foncier de la SNI dans cette zone est squattée par 1400 personnes. Et ces dernières ne disposent d’aucune autorisation ou titre. C’est donc dans une démarche citoyenne, que nous entendons réaliser une belle action à l’endroit de ces populations installées illégalement sur ses réserves foncières », a indiqué le directeur général de la Sni, Hermann Kamonomono.
Avant de préciser: « À ceux disposant d’un cadre bâti et qui se sont illégalement installés sur le capital foncier de la Sni, nous leur offrons de manière exceptionnelle et ponctuelle, l’opportunité d’acquérir la pleine propriété des assiettes occupées. En d’autres termes, cette démarche qui cadre avec la vision sociale du président de la République vise à permettre à ces compatriotes de devenir propriétaires d’une parcelle ».
La SNI a annoncé également qu’elle usera désormais des moyens légaux et réglementaires. Des panneaux pour la dissuasion sont déjà visibles sur certains de ses sites. Elle entend aussi procéder à la sensibilisation.
« Ces initiatives visent à assurer la viabilité et la pérennité des projets de développement de notre action en matière de promotion immobilière », a souligné Hermann Kamonomono.