DIG/ Le premier président de la Cour des Comptes, Gilbert Ngoulakia, a ouvert, le 26 février 2019 à Libreville, les travaux de l’atelier de consolidation des conclusions provisoires de l’audit de performance coopératif relatif à la mise en œuvre de l’agenda 2030 des Nations-Unies au Gabon.
Selon les organisateurs, cet atelier vise à évaluer le degré d’intégration des différentes cibles des Objectifs du développement durable (ODD) dans les stratégies et politiques nationales, en identifiant, le cas échéant, les lacunes éventuelles qui méritent d’être corrigées et portées à la connaissance du gouvernement en tant qu’outil d’aide à la décision au profit des populations.
« A cet effet, la disponibilité des membres du gouvernement et de l’administration est vivement attendue pour l’effectivité de cette mission de la plus haute juridiction en matière de contrôle des finances publiques et ISC, le tout conformément à la constitution et à la loi organique n°11/94 du 17 septembre 1994, fixant l’organisation, la composition, les compétences, le fonctionnement et les règles de la Cour des comptes », a précisé Gilbert Ngoulakia.
Les travaux de cet atelier se dérouleront sous forme de « groupes de discussion » pendant trois jours sur les problématiques suivantes : Dans quelle mesure le gouvernement a-t-il adapté les aspects de l’agenda 2030 dans son contexte national ? Le gouvernement a-t-il identifié et sécurisé les ressources et capacités nécessaires pour mettre en œuvre l’Agenda 2030 ? Le gouvernement a-t-il établi un mécanisme de surveillance, de suivi, d’examen sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 ?
Les résultats attendus de ces travaux devraient permettre aux auditeurs d’alimenter les observations de notre Institution supérieure de contrôle (ISC) sur l’audit coopératif en question et ajuster les recommandations nécessaires à l’adaptation et à la mise en œuvre de l’agenda 2030 des Nations-Unies au Gabon.
Brice Gotoa