DIG/ Le directeur de l’Office national de l’emploi (ONE), Hans Landry Ivala, a rencontré, le 15 octobre 2018, les opérateurs économiques signataires de la convention du Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ).
Au cours de cette rencontre, les échanges ont porté sur les opportunités qui ouvrent la voie à l’auto-emploi des jeunes.
« Nous avons un produit phare dans la maison. C’est un dispositif qui a été instauré par le président de la République en 2014 au sortir des assises sociales : c’est le Contrat d’apprentissage jeunesse. Dans le cadre de sa mise en œuvre, nous mobilisons un certain nombre de frais de gestion qui sont versés par les entreprises auprès de la Caisse de dépôt et de consignation. Et une partie de ces frais de gestion a été utilisée pour constituer un fonds que nous avons dénommé ONE-Entreprendre. Un fonds de garantie qui va être plus tard logé auprès d’un établissement de micro-finance en vue de permettre justement à des jeunes gabonais, quelle que soit la catégorie des jeunes demandeurs d’emplois, puis des moins jeunes, des licenciés économiques, des déscolarisés …de pouvoir accéder à des crédits », a expliqué Hans Landry Ivala.
Cette rencontre était une occasion pour l’ONE de mieux expliquer aux opérateurs économiques, le bien-fondé de cette initiative qui favorise la détection des talents à travers entrepreneuriat.
« Aujourd’hui, quand on pose la question à un jeune, sur ce qu’il veut faire, la plupart du temps, c’est copier quelque chose qui existe déjà. Il faut que ces jeunes prennent le relais et proposent une offre qui n’existe pas encore sur le marché », a confié Jean Pierre Payet, directeur général d’Engen Gabon.
Noter que seuls les jeunes âgés de 16 à 35 ans et enregistrés dans la base de données de l’ONE peuvent bénéficier du CAJ.
Brice Gotoa