Oprag : La stratégie d’Apollinaire Allassa pour redynamiser les ports du Gabon

DIG/ Cinq mois après sa prise de fonctions, le directeur général de  l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag)  a définitivement pris le pouls de la situation.

Après un état de lieux exhaustif marqué par le constat d’un ensemble de manquements, Appolinaire Alassa, a élaboré un programme de  densification de l’activité des différents ports du pays en misant sur des infrastructures grâce à des investissements en partenariats publics privés (PPP).

« Dès mon arrivée, nous avons dressé un état de lieux de l’Oprag. J’ai constaté qu’il était nécessaire d’optimiser notre outil de production afin de le remettre en bon état. Au niveau de Port-Gentil, cet outil n’existe pratiquement plus en partie à cause des effets dévastateurs provoqués par la baisse de l’activité pétrolière.

A Libreville, la situation exige des efforts, ce qui constitue à mon humble avis, un défi de taille pour une autorité portuaire nationale qui souhaite s’affirmer dans le concert des ports internationaux.

En gros, je me suis fait une idée sur l’outil de production, ainsi que sur la motivation des ressources humaines, en regardant le cadre dans lequel elles évoluent. Le constat qui se dégage est qu’il faut faire avec la rationalisation de l’existant, avant de songer à aller de l’avant », a indiqué le Directeur général de l’Oprag.

Selon Appolinaire Alassa, il est donc  impératif de remettre en état tout l’outil de production mais également de remobiliser tout le personnel dans un projet commun.

Vision * Cette nouvelle vision repose sur deux axes, dont le premier est la nécessité de mettre un accent sur la maintenance, la valorisation du cadre organisationnel du travail, la motivation des ressources humaines. Et le second axe sur  l’investissement, l’amélioration des conditions actuelles et l’arrimage aux exigences internationales, par rapport aux autres pays.

« Au niveau administratif et du personnel, il faut améliorer les conditions organisationnelles et professionnelles des agents à travers la formation, leur environnement, les bureaux et autres conditions de travail. Et c’est ce qui se fait, même s’il faut l’avouer, nous avons quelque peu été freinés sur le plan organisationnel par la crise du Covid-19. Sans cette situation, nous serions certainement en plein dans une gestion prévisionnelle des emplois, recrutement et carrières ; sans oublier la formation dans des domaines très pointus, même si nous avons déjà commencé en ce qui concerne le cœur de notre métier, au niveau de la capitainerie », a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne le domaine technique, il s’agit de l’investissement. En effet, actuellement, l’Oprag ne dispose pas d’une capacité d’autofinancement pour investir.

« Pour contourner cette difficulté, nous allons agir au moyen des Partenariats-publics-privés (PPP). A cet effet, nous avons mobilisé nos équipes techniques pour rechercher d’éventuels partenaires qui peuvent nous aider. Et d’ailleurs, certains opérateurs portuaires nous sollicitent déjà pour investir dans certains domaines », a souligné Apollinaire Alassa.

 

 

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La Redaction

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