DIG/ Disparu en mer le 16 février 2019 dernier entre les quais OCT et GPM, le container de marchandise en provenance d’Europe a été finalement localisé et remonté à la surface par les services de l’Oprag.
Après environ deux mois de recherches par les responsables de l’autorité portuaire, c’est finalement le 20 avril 2019 que ces recherches ont abouti.
« Lors de cet incident le 16 février dernier, lorsque l’autorité portuaire a eu l’info, nous avons saisi le commandant du port. Et plusieurs entités ont été associées pour trouver au plus vite une solution. Malgré le fort dispositif mis en place pour localiser rapidement le container, il nous a été très difficile de pouvoir y arriver. Et cela à cause des fortes pluies à cette période qui empêchaient les sapeurs-pompiers de plonger. Et même plusieurs techniques de recherches ont été élaborées pour faire le tour de la question. Au bout de 4 jours de vaines recherches, et constatant qu’il n’y avait plus de danger pour la navigation, nous avons rouvert le port tout en restant en alerte », a expliqué le capitaine Ebinda Ngoungha, commandant par intérim du Port d’Owendo.
Ce jour là, relate toujours le capitaine Ebinda Ngoungha, autour de midi, le pilote de service a aperçu le container entre le 8e et le 9e bollard. Il a saisi immédiatement l’autorité portuaire.
« Et tout de suite, on a informé le directeur général de l’Oprag, qui nous a instruit de sortir ce container de l’eau, afin qu’il ne nous échappe plus. Nous avons appelé GPM, la STCG, et le groupe Maersk, qui était le consignataire de la marchandise et nous avons commencé les recherches avec le plongeur à 15h. Et c’est précisément à 17h52 que nous avons sorti le container de l’eau, avec toutes les précautions d’usage, avant de le poser à quai », a-t-il ajouté
Destruction* Ce container, qui présentait un danger, a été finalement ouvert, le 23 avril en présence des autorités douanières, de la Direction générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC), le consignataire Maersk et l’entreprise OCT.
Elle contenait, entre autres, des filtres à eau, assiettes, outils de restauration, verres, ventilateurs.
Mais au regard du degré de corrosion, la marchandise a été jugée avariée. Elle sera détruite dans les prochains jours.
.Brice Gotoa