DIG/ Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a présidé, le 1er mars 2018 à l’immeuble Arambo de Libreville, l’ouverture de la 2ème édition des Assises de régulation du secteur des assurances (Aresa) au Gabon, en présence de nombreux membres du gouvernement, du secrétaire général de la Cima et de nombreux experts internationaux.
Née de la volonté du ministre de l’Economie d‘optimiser la régulation du marché gabonais des assurances, cette 2ème édition qui a pour thème « L’amélioration de la cadence de règlement des sinistres », a pour objectif d’identifier les maux qui affectent la chaine de règlement de ces derniers.
« Il ne fait aucun doute que le paiement diligent des sinistres sur un marché stimule vis-à-vis des particuliers, le besoin de protéger davantage leurs biens et leurs personnes et surtout de faire de la prévoyance. Il offre naturellement aux opérateurs économiques et investisseurs étrangers, les garanties de prendre le maximum de risques dans une économie en y investissant encore plus », a indiqué Emmanuel Issozet Ngondet.
Pendant ces trois jours, à travers les différentes communications délivrées par les praticiens aguerris, et en mutualisant leurs intelligences dans différents ateliers thématiques, l’ensemble des acteurs de l’écosystème assurantiel tenteront de proposer des solutions en s’inspirant des meilleures pratiques et des modèles ayant apportées des résultats probants sur d’autres marchés.
« Il s’agira donc, au cours de ces assises d’apporter des éclairages pertinents sur les questions qui seront abordées et de faire des recommandations précises, réalistes et pratiques. Il s’agira aussi de voir de manière générale comment le secteur des assurances peut jouer un rôle intensif dans le Plan de relance de l’économie et accroitre sa contribution dans le PIB », a indiqué Régis Immongault, ministre de l’Economie.
Pour la directrice nationale des assurances, Prisca Koho-Nlend, à l’heure de la globalisation des économies, dont l’effet immédiat est l’accélération de l’intégration sous régionale, et au vu de l’incidence disruptive des nouvelles technologies dont l’ubérisation est le vecteur, le recentrage systématique de l’activité de l’assurance autour de la satisfaction optimale de l’intérêt des assurés est impératif, pour la survie du secteur.
« Les travaux des présentes assises déboucheront sur la rédaction de résolutions volontaristes et pragmatiques, centrées sur l’amélioration de la cadence de règlement des sinistres, et dont l’effectivité de mise en application sera assurée par un comité de suivi », a précisé Prisca Koho-Nlend.
Brice Gotoa