DIG/ Après la visite effectuée le 13 mars 2018 par les services techniques du ministère des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, en mission d’inspection et d’évaluation du niveau de dégradation de l’axe PK27-PK80, le ministre d’État, Jean-Pierre Oyiba, s’est rendu le mercredi 28 mars 2018 à Ntoum et Kango pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de traitement des bourbiers et autres nids-de-poule sur cet axe routier.
De cette visite-évaluation, il est ressorti que le tronçon Ntoum-Pont Agoula est le plus dégradé, et nécessite donc que les bourbiers et autres nids-de-poule qui le jonchent soient traités en urgence.
Ainsi, le 23 mars dernier, les experts des Travaux publics, appuyés par les services du Génie militaire, sous le contrôle de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), se sont déployés sur un linéaire de 34 km pour procéder au curage, au rechargement en matériaux latéritiques et à la pose de bétons bitumineux.
Selon Pierre Anicet Mbadinga, chef de service central des routes et aérodromes, les travaux entrepris ces derniers jours à 67 kilomètres de Libreville consistent à racler «le chapelet de nids de poules de grandes dimension» et de décaper les bas-côtés de la route. Pour l’heure, ces travaux visent un seul objectif : améliorer la circulation des véhicules. Les travaux de revêtement ne sont pas compris dans le cahier des charges de la DGERA et l’ANGTI. La grande réhabilitation de la RN1 devrait bientôt reprendre selon Jean-Pierre Oyiba.