DIG/ Fortement impacté par la pandémie de la Covid-19, le secteur touristique veut sortir la tête de l’eau. Malheureusement, déplorent la majorité des opérateurs économiques, rien n’est fait pour une reprise normale de leurs activités.
Ils ont tenu à le faire savoir au ministre du Tourisme Jean Norbert Diramba, à la suite de la visite effectuée, le mardi 24 mai 2022, dans trois grands hôtels de Libreville et d’Akanda.
Ces derniers ont beaucoup insisté sur la problématique de la parafiscalité ou encore ce qu’ils ont ironiquement appelé « paracontrôle ». C’est-à-dire ces contrôles faits par différents services de l’État, y compris la police des plages.
Selon les opérateurs économiques, les agents contrôleurs font systématiquement dans la recherche de la moindre erreur pour réprimer ensuite. Non sans proposer l’annulation des amendes moyennant un pourboire.
« Il y a de services publics qui contrôlent les mêmes choses », ont dénoncé les restaurateurs et hôteliers.
Ils ont sollicité du gouvernement une période nécessaire pour soulager leurs trésoreries fortement dégradées durant la Covid-19.
Notamment pour la TVA appliquée sur le tourisme et qui est élevée comparativement à celle de 10% en vigueur dans les pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal où l’Italie.