DIG/ En dépit des délestages que subissent les populations du Grand Libreville et de l’Intérieur du pays, toutes les installations de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) fonctionnent à merveille.
Pour s’en convaincre, le Directeur général de la SEEG a effectué, du 8 au 9 février 2024, une visite d’inspection sur les sites abritant les installations hydroélectriques de Kinguélé et Tchimbélé, dans la vallée de la Mbei.
Pour Joël Lehman Sandoungout, l’objectif principal de cette visite était de s’enquérir de l’état de fonctionnement de ces deux usines qui contribuent à hauteur de 50 % aux besoins en énergie électrique du Grand Libreville.
Sur le site de Tchimbélé, le top management de la SEEG a pu apprécier l’état général des équipements, notamment le poste élévateur de transformation 10,8/225 kilovolts, d’une ligne 225 kilovolts reliant les usines de Tchimbélé et de Kinguélé, l’usine souterraine composée de 3 turbines qui délivrent chacune une puissance de 21 mégawatts, la galerie d’accès à l’usine ainsi que la retenue d’eau.
La délégation s’est ensuite rendue sur le site de Kinguélé. Premier barrage électrique du Gabon, cette unité est composée de 4 groupes d’une puissance totale de 60 mégawatts, d’un poste de transformation de 90/225 kilovolts et de 2 départs de lignes 90 et 225 kilovolts de transport d’électricité longue de 120 kilomètres.
Au terme de sa visite d’inspection, le Directeur général de la SEEG s’est dit satisfait de l’état général des équipements, malgré l’ancienneté du matériel régulièrement soumis à des travaux de maintenance et de rénovation :
« Cette visite m’a permis de cerner le fonctionnement du parc hydroélectrique de Kinguélé et Tchimbélé et d’en mesurer l’état mécanique.
Ces infrastructures, faut-il le rappeler, sont hautement stratégiques pour la SEEG, en ce sens qu’elles contribuent grandement à la stabilisation du Réseau Interconnecté de Libreville et ses environs.
C’est le lieu de saluer l’abnégation et le dévouement du personnel SEEG commis à la maintenance de ces deux barrages vieux de plus d’un demi-siècle. C’est donc un sentiment de satisfaction qui m’anime au terme de cette visite d’inspection », a souligné Joël Lehman Sandoungout.
Ainsi, le site de Kinguélé dont la production moyenne est de 445 millions de kilowattheures par an et celui de Tchimbélé, 230 millions de kilowattheures par an, devraient satisfaire sans encombre les exigences de la SEEG en matière de production hydroélectrique.
La mission s’est achevée par la visite du chantier de construction de la future usine de Kinguélé Aval. Cet ouvrage hydroélectrique est également construit sur la rivière Mbei, en aval des deux centrales hydroélectriques existantes de Kinguélé et Tchimbélé.
D’une capacité de 35 mégawatts, le projet vise à répondre de répondre à la demande croissante en énergie électrique du Grand Libreville.