DIG/ Les dysfonctionnements observés depuis le 1 mars 2017 dans l’approvisionnement en carburant à Libreville et à l’intérieur du pays, notamment de l’essence, seraient dus à un incident technique, selon le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures.
« Cette situation est imputable à l’arrêt de l’unité dire reformeur de la Société gabonaise de raffinage, suite à une panne technique qui a stoppé la production et ralenti l’approvisionnement nécessaire en carburant », s’est justifié le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures Pascal Houangni Ambourouet à l’issue d’une réunion technique avec les responsables de la chaîne de distribution de carburant.
Face à ces difficultés, les services techniques de Gabon Oil Marketing, de la Société gabonaise de raffinage et de la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers, élargis aux 4 marketeurs, seraient à pied d’œuvre pour que le jeudi 2 mars 2017, la situation revienne à la normale à Libreville et d’ici deux jours, au plus tard, à Port-Gentil et à l’intérieur du pays.
Pourtant dans les stations-services, les raisons de cette pénurie seraient bien ailleurs. L’essence serait tout simplement volontairement rationnée en raison du mot d’ordre de grève lancé par l’Onep, suite, aux violences policières infligés aux employés de Maurel et Prom.
« On nous a interdit de servir l’essence aux automobilistes à cause de la grève de l’Onep. Nous ne servons que le Gas-oil. Nous avons de l’essence dans nos cuves», a avoué un pompiste de la station Engen.
En effet, usant de subterfuges et de relations privilégiés avec certains gérants, des automobilistes ont effectivement pu faire le plein d’essence, sous l’œil attentif de nos reporters.
