DIG/ D’après les chiffres de la direction générale des Hydrocarbures, l’observé conjoncturel au terme de l’année 2021 fait apparaître une production nationale de pétrole en baisse de 6,7% en glissement annuel, se situant à 10,04 millions de tonnes métriques (73,29 millions de barils).
Globalement, cette contreperformance est liée à l’observation des quotas Opep+, mais également à des aléas opérationnels (avarie sur de câbles électriques alimentant les sites Anguille et Torpille) et à un faible taux de disponibilité des équipements (compresseurs, générateurs électriques, etc.) chez Total Gabon et Assala Gabon.
Dans le détail, malgré les dysfonctionnements évoqués supra, les troisième (3T21) et quatrième (4T21) trimestres ont vu la production s’améliorer respectivement de 1,4% et 1,6%.
Suivant la même tendance, les exportations ont reculé de 8,1% à 9,08 millions de tonnes métriques sur la période d’analyse, en raison de la baisse de la demande mondiale induite par les confinements pour stopper les nouveaux variants (Delta et Omicron).
Dans le même temps, le Brent a terminé à 70,73 dollars le baril en moyenne contre 41,66 dollars en 2020, alors que le panier de brut gabonais s’est établi à 69,71 dollars en moyenne sur l’année.
En glissement annuel, cela représente des bonds respectifs de 69,7% et 73,2% grâce à la discipline des membres de l’Opep+ et les perspectives de croissance favorables sur la période.
Le taux moyen de change du franc CFA par rapport au dollar s’est établi à 554,557 FCFA pour 1 dollar américain, soit une dépréciation de 3,7% comparativement à l’année précédente.