DIG/ Réunis en visioconférence, le 15 juillet 2020, pour faire l’évaluation de l’accord du 12 avril 2020, les ministres du Pétrole des 13 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dont le Gabon et leurs 10 alliés se sont accordés pour revoir légèrement à la hausse leur production de pétrole dès le mois d’août 2020, après 3 mois de réduction en raison de la survenue de la Covid-19.
Au lieu d’une réduction de 9,7 millions de barils, les pays membres se sont accordés pour 7,7 millions barils dès le mois prochain ; soit une réévaluation de 2 millions de tonnes.
Selon Alexander Novak, ministre russe de l’Energie, le pire est passé : « Nous avons passé le pire. Cet assouplissement est justifié, même si une évaluation mensuelle doit se poursuivre », a-t-il estimé.
Il a indiqué, par ailleurs, que les cours du Brent ont effectivement doublé depuis le mois d’avril pour rejoindre les 43 dollars le baril à ce jour grâce à l’application de l’accord du 12 avril 2020 qui portait sur la réduction de la production journalière sur 3 mois alors que les cours avaient chuté jusqu’à 17 $US.
Le ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, a affirmé que le Gabon se conformera à cette décision.
Mais la principale inconnue reste la répartition de l’effort à venir, même réduit.
Philippe Sébille-Lopez du cabinet Géopolia rappelle que des pays comme le Kazakhstan, le Mexique et l’Irak n’ont pas respecté leur quota, même s’ils se sont engagés à rattraper leur retard en juillet, août et septembre.
CN