Pétrole : Maurel & Prom va investir 8 milliards de FCFA dans un nouveau CEPP

DIG/ L’ÉTAT Gabonais, à travers le ministère du Pétrole et l’opérateur pétrolier Maurel & Prom, ont signé, le mardi 17 septembre 2024, un contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP).

Il s’agit du bloc EF9, d’une superficie de 1074,50 km2 dans la zone Sud du pays.

En effet, selon les informations précisées par la direction générale des hydrocarbures (DGH), les activités sur ce bloc inclueront la pose d’un nouveau pipeline qui permettra l’acheminement du gaz vers Lambaréné et au delà et une connexion au réseau économique vers Libreville et Port-Gentil.

Durant la période d’exploration de 8 ans, l’entreprise s’engage lors de la première phase (5 ans) à retraiter les données sismiques 2D existantes et construire un forage d’un puits ferme pour un montant de 3 milliards 500 millions de F CFA.

Concernant la seconde phase (3 ans), il s’agira de l’acquisition de 30 km de sismique 2 D et forage d’un puits pour une enveloppe de 2 milliards 950 millions de F CFA.

En marge de cette signature, Tullow et la Gabon oil Company ont également signé des avenants avec le ministère du Pétrole.

« Nous aboutissons aujourd’hui à quelque chose de satisfaisant. Ce contrat ouvre une histoire de l’exploration et qui sera beaucoup plus longue. Ce sera suivi d’un développement et de la production et cela veut dire des richesses pour le pays.

L’innovation ici est qu’on pourra chercher également le gaz pour aider le pays. Nous espérons qu’il y aura de grands succès et nous allons nous atteler à la tâche le plus rapidement possible », a expliqué le patron de Maurel & Prom.

Avec un Code des hydrocarbures promulgué en 2019 et jugé peut attractif par les investisseurs, le Gabon n’a réussi à signer aucun  contrat en exploration depuis plus de 4 ans. La signature du CEPP EF9 avec la société Maurel & Prom est l’aboutissement et le résultat de la nouvelle politique des autorités actuelles.

« En l’espace d’une année nous avons déjà signe plusieurs contrats. C’est le signe que les objectifs fixes sont respectés. Et cela rentre dans la feuille de route qui nous a été confiée par les plus hautes autorités du pays.

Si nous voulons augmenter la production, il faut signer les contrats et c’est ce que nous faisons. Nous comptons sur l’ensemble des opérateurs pour continuer notre collaboration le plus longtemps possible.

Bien que les quotas de production de l’Opep soient assez faibles, nous espérons que la donne puisse changer et que cela permettra de dynamiser notre économie », a souligné Marcel Abéké, ministre du Pétrole.

( Source : L’Union)

 

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