DIG/ Alors que le gouvernement s’est félicité, dans un communiqué de presse publié le 28 août 2019, d’avoir réussi à circonscrire les zones les plus touchées par le phénomène des poissons morts de l’Ogooué, notamment celles allant de Ndjolé à Lambaréné, l’épidémie aurait gagné (comme on le redoutait déjà), depuis le 26 août 2019, les eaux poissonneuses de la Ngounié, selon plusieurs témoignages recueillis auprès des populations.
Des femmes du village Mboukou, qui s’étaient organisées pour pratiquer une partie de pêche dans les lacs et étangs de Digaba, ont été accueillies par le spectacle effrayant des poissons flottant à la surface.
Elles ont pu identifier carpes, silures et autres espèces de poissons comestibles.
Pourtant, selon le ministère en charge de la Pêche et de l’Alimentation, les nouvelles analyses biologiques du CIRMF ont confirmé que cette épidémie est d’origine bactérienne et la carpe est la seule espèce de poisson infectée par cette bactérie (Aearomonas veronii et plesiomanos shigelloides).
DY
