DIG/ Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) séjourne à Libreville depuis le 13 février 2017 pour des échanges avec l’administration gabonaise dans le cadre de la politique économique du gouvernement.
En effet, les développements de la conjoncture internationale se sont traduits par une chute des prix du pétrole et une certaine morosité de l’activité économique mondiale. Ce qui a eu notamment pour conséquence depuis 2 années, un ralentissement de la croissance dans les pays de la Cémac en général et en particulier au Gabon.
Cette situation s’est accompagnée d’une baisse des recettes budgétaires et un déficit de la balance des paiements. Ce qui a amené les Chefs d’Etat de la Cemac à se retrouver à Yaoundé en décembre 2016 pour recommander la mise en œuvre de réformes structurelles afin de redynamiser les économies de la zone.
En ce qui concerne le Gabon, l’orientation prise par le gouvernement est celle de mettre en œuvre le Plan de Relance Economique (PRE) annoncé par le Premier ministre.
Selon le ministère de l’Economie, l’objectif de la mission du FMI est donc d’accompagner les autorités dans l’élaboration de ce plan de relance qui s’articule autour de 3 volets : La viabilité des finances publiques ; l’amélioration de la gouvernance économique et la compétitivité ainsi que la réalisation d’investissements productifs.
Actions* Concernant les finances publiques, la problématique est celle d’une optimisation des ressources budgétaires et une maitrise des charges courantes de l’Etat tout en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Le dialogue avec le secteur privé doit être poursuivi au regard de la dette intérieure.
S’agissant de la gouvernance économique et la compétitivité, la stratégie s’articule autour de 3 leviers qui concernent l’accompagnement de filières stratégiques porteuses de croissance, l’amélioration du climat des affaires, et l’optimisation des outils de financement de l’économie.
Enfin, le soutien à l’investissement vise notamment à lever les obstacles structurels au développement de l’économie et ainsi promouvoir la croissance.
« Le Gouvernement ambitionne de réunir les conditions de consolidation des fondements de l’émergence, à travers notamment le traitement de la problématique de l’énergie, la mise en place d’infrastructures pour le soutien à la production, l’amélioration de l’environnement des affaires et le renforcement du capital humain », a indiqué le ministre de l’Economie Régis Immongault Tatagani.