DIG/ Réunie en séance de travail 31 juillet 2017 à Libreville, la Mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Alex Segura Ubiergo, a éclairé les acteurs de la société civile sur le contenu social du Plan de relance économique (PRE) que soutient financièrement le Fonds.
« Nous sortons satisfaits de cette rencontre avec le Fonds monétaire, parce que le Fonds nous a permis d’exposer nos préoccupations et de voir comment l’impact social que cet accord peut être bénéfique pour les populations. Nous encourageons l’accord que l’Etat a signé, le mois dernier avec le FMI, et nous devons nous battre pour qu’absolument cet accord puisse réussir », a indiqué Nicaise Moulombi, représentant la société civile.
Le chef de la Mission du FMI au Gabon et ses collaborateurs ont par la suite abordé les questions concernant les externalités qui peuvent affecter le bien-être collectif. Notamment, la pérennité et la solidarité du système de protection sociale (CNAMGS), la justice pour garantir les investissements privés, l’éducation et la formation du capital humain, le déblocage d’une tranche du montant que le FMI a accordé à l’Etat au titre de l’exécution du PRE.
« Dans notre plaidoyer, nous allons voir la question de financement de la CNAMGS. Comment nous devons faire en sorte que les autres ressources hors pétrole puissent permettre la relance économique puisque le Gabon a le potentiel. Pour ça nous nous sommes battus en exigeant qu’il y ait des indicateurs », a expliqué Nicaise Moulombi.
Au terme de cette table ronde, le président du Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon (HCANEG), Nicaise Moulombi, a remis aux membres de la délégation du FMI, un mémoire qui retrace les préoccupations de la société civile gabonaise.
« Nous avons la double responsabilité citoyenne à apporter la bonne information auprès des populations, à s’assurer que le parlement va faire son travail, que les engagements que le gouvernement a pris, notamment la publication de la dette au mois d’octobre», a-t-il conclu.
Brice Gotoa