DIG/ Pour financer tous ses ambitieux projets de développement sur la période 2024-2026, les autorités de la Transition compte mobiliser un budget d’investissement de 1293 milliards de francs.
Le cadrage macroéconomique et budgétaire 2024-2026 prévoit donc un niveau d’investissement de 395,3 milliards de FCFA en 2024, 574,5 milliards en 2025 et 322,9 milliards en 2026.
« La stratégie de financement du Plan National de Développement pour la Transition prévoit aligner tous les flux de financements possibles à mobiliser aux priorités et urgences nationales dans le respect du seuil d’endettement.
Les prévisions des dépenses et des recettes sont basées sur une croissance de 2,8% sur la période de 2024-2026 soit 3,0% en 2024 et 2025 et 2,6% en 2026. Globalement la croissance serait tirée par le dynamisme des activités du secteur hors pétrole (3,3%) car la croissance du secteur pétrolier se situerait à -0,43% », indique le PNDT.
De manière spécifique, en 2024 la croissance serait tirée par le dynamisme des activités pétrolières (+2,3%) et hors pétrole (2,3%).
Par ailleurs, ces prévisions de croissance sont sujettes à deux facteurs de risque, notamment l’absence de visibilité sur la production de fer (Belinga, Baniaka) prévue sur la période 2024–2028, les difficultés d’évacuation des produits par voie ferrée et le poids important des subventions en particulier du secteur pétrolier.
Pour rappel, les besoins de financement du PNDT se situerait à 4536 milliards FCFA dont 34,67% soient 1 572 milliards FCFA seraient déjà mobilisés à travers les financements extérieurs, les partenariats public- privé et les inscriptions dans la loi de finances.
Le reste à mobiliser représente 65,33% soit 2 963 milliards (environ 987 milliards annuel) qui constituent le besoin de financement à combler par un recours à toutes les formes de financement possibles.