DIG/ Face à la pression internationale et des acteurs de la société civile, le ministère des Eaux et Forêts, de la Mer, de L’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres a tenu (enfin), le 21 janvier 2020, à éclairer l’opinion publique sur l’évolution du dossier relatif aux pollutions pétrolières de l’opérateur Perenco Oil & Gas Gabon.
En effet, la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (D.G.E.P.N), en collaboration avec la Direction Générale des Hydrocarbures (D.G.H), a recensé plusieurs incidents ayant conduit à des déversements d’hydrocarbures sur terre et dans les cours d’eau intérieurs en 2020.
Il s’agit notamment des sites d’Avocette (avril), de Coucal et de la Missolo (juin) ainsi que de Batanga (septembre).
Du constat fait sur plusieurs sites par les deux administrations, il en ressort trois (3) principaux types d’incidents, à savoir : la mauvaise réhabilitation d’anciennes exploitations pétrolières antérieures à Perenco, la détérioration des lignes de transport du pétrole, et les mauvaises conditions de traitement des déchets pétroliers.
A cet effet, le Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a instruit, en date du 30 décembre 2020, les ministres en charge de l’Environnement, Prof. Lee White, et du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, de lancer un audit opérationnel et fonctionnel de l’ensemble des installations de Perenco. Et de proposer un plan d’actions d’urgence pour assurer le suivi de la dépollution des sites impactés.