DIG/ En mission de consultation régionale avec les autorités de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la mise en place d’une stratégie d’intégration régionale de la Banque africaine de développement (BAD) dans cette région, le directeur général pour la Région Afrique centrale, Ousmane Dore, a eu, le 18 septembre 2017 à Libreville, une séance de travail avec le ministre de l’Economie, Régis Immongault pour aborder la question de l’appui budgétaire de la BAD.
Au centre des échanges, le programme de prêt pour 2017 qui porte sur un appui budgétaire de la BAD en soutien aux réformes courageuses que le Gabon mène pour assurer la diversification de son économie et consolider la résilience de l’économie gabonaise face au chocs exogènes qui ont frappé le pays.
« L’appui budgétaire pour la première phase a déjà été décaissé. Nous avons discuté de la deuxième phase de cet appui budgétaire en même temps que le projet qui a été approuvé mais qui doit être ratifié. Nous avons essayé de faire le point pour s’assurer que le portefeuille demeure saint ici au Gabon », a indiqué Ousmane Dore.
En mars dernier, la BAD avait décaissé 131 milliards de FCFA au titre de la première tranche de cet appui budgétaire. Une équipe d’évaluation de la BAD sera à Libreville la semaine prochaine pour discuter avec la partie gabonaise sur cette deuxième tranche qui viendra assurer le bouclage financier en coordination avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
« En terme d’engagement sur la période stratégique, nous nous sommes engagés sur près 1,5 milliard de dollar dont ces opérations d’appui budgétaire constitue les premiers éléments », a souligné Ousmane Dore.
Les deux personnalités ont également évoqué le projet de renforcement de l’employabilité des jeunes. Un programme de formation qui devrait avoir un impact réel pour l’économie.
Le projet Graine n’était pas en reste, l’institution financière s’est engagée à hauteur de 137 milliards de FCFA pour appuyer le secteur agricole.
Brice Gotoa
