DIG/ En séance de travail le 28 avril 2017 au sein de son cabinet ministériel, le ministre de la Promotion des Investissements Privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, Madeleine Berre, en collaboration avec les experts de la Banque mondiale, ont réalisé une évaluation à mis parcours du projet de promotion des investissements et de la compétitivité (PPIC), en présence de la Directrice générale de l’ANPI, Nina Alida Abouna et des représentants du commerce.
Au cours de ces travaux qui avaient pour but de recentrer et d’harmoniser les priorités de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) en accord avec celles dictées par le Plan de relance économique ( PRE), le ministre du commerce a rappelé les contours de la mission d’évaluation de ce projet lancé en 2013.
« C’est une mission d’évaluation d’un projet qui a démarré en 2013 sur l’amélioration du climat des affaires. Et en 2017, vous savez qu’on a mis en place un plan de relance de l’Economie. C’est dans ce cadre que la mission de la Banque mondiale est passée nous voir pour réorienter effectivement les objectifs de performance que ce plan de relance nous impose. Donc l’objet était de recentrer les priorités de l’Agence dans le cadre de sa mission de promotion, tout en l’orientant aussi vers le dialogue public privé qui est un outil de concertation avec le secteur privé », a-t-elle souligné.
Tout en prenant en compte les difficultés dont font face les opérateurs économiques du secteur privé durant cette conjoncture économique aux effets néfastes, la patronne de la promotion des investissements privés du Gabon préconise, à titre curatif, la levée des fonds vers le secteur privé.
Lors de la formation sur la couverture de l’actualité économique et financière par les médias des pays de la Cemac organisée du 5 au 7 avril 2017 à l’Hôtel Radisson à Libreville, le représentant résident du département Afrique du FMI, Kadima Kalondji, avait exhorté les Etats Africains à investir de plus en plus dans le secteur privé pour espérer surmonter normalement cette crise internationale.
Dorian Bissielou Mbouala