DIG/ La mission du Fonds qui a séjourné pendant 10 jours au Gabon a fait un certain nombre d’observations sur le mode de gestion budgétaire du pays.
La délégation conduite par Boileau Loko a insisté sur l’amélioration de certains indicateurs de gestion. Notamment l’exécution du budget, un alignement des engagements de dépenses et des plans de trésorerie, ainsi que la mise en œuvre du compte unique du Trésor. Mais aussi la gestion de la dette et la gestion de trésorerie afin d’éviter l’accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs.
La mission a aussi mis en évidence les risques budgétaires que représentent les entités publiques.
« En dépit de certains progrès, la situation financière de plusieurs entités et entreprises publiques reste précaire, et faute d’une amélioration, pourrait représenter des passifs conditionnels considérables pour l’État. Il est nécessaire d’accélérer la liquidation des trois banques en difficulté et de s’attaquer promptement au niveau excessif des prêts improductifs afin de renforcer le secteur bancaire et d’encourager le crédit au secteur privé. Il est crucial aussi de continuer d’améliorer le climat des affaires », a prévenu Boileau Lokeau.