DIG/ La présidente du Conseil économique et social (CES), Georgette Koko, a proposé des pistes de solution permettant au Gabon de surmonter les effets de la crise économique mondiale au cours de la première session ordinaire 2017 du Conseil Economique et Social qui s’est ouvert le 21 février 2017 à son siège.
Après avoir évoqué les effets néfastes de la crise internationale sur le tissu socio-économique du Gabon caractérisée par des vagues de licenciements dans le secteur pétrolier, les plans de départ volontaire etc, le Conseil économique et social par la voix de sa présidente, Georgette Koko, a invité le gouvernement à renforcer sa politique de développement en vue de la relance de l’économie.
Pour ce faire, elle souhaite que le gouvernement s’investisse davantage dans la diversification de l’économie gabonaise, la réalisation des projets d’infrastructures, l’amélioration du climat des affaires et du cadre de vie des populations.
« Le Conseil économique et social estime que le gouvernement devrait s’appesantir davantage sur la poursuite de la politique de développement économiques dont les axes majeurs sont définis dans le Plan stratégique Gabon Emergent, notamment à travers la diversification de la base productive, la réalisation des projets d’infrastructures, l’amélioration du cadre de vie des populations et celle du climat des affaires », a t-elle insisté.
Aussi, elle s’est félicitée de l’apport des acteurs financiers internationaux afind’ aider le Gabon à redresser efficacement son économie.
« Le CES note avec un intérêt tout particulier l’assistance technique apportée par les experts du Fonds monétaire international, en vue de relancer notre économie, soutenir l’investissements, maintenir la croissance et à terme lutter contre le chômage et la pauvreté », a t-elle indiqué.
A noter que cette première session ordinaire 2017 du CES sera dédiée à la finalisation des travaux de la session de septembre 2016 perturbée par la crise postélectorale du mois d’août 2016.
D.B.M
