DIG / À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 12 avril prochain, la question de son impact sur le calendrier scolaire se pose.
La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a apporté des précisions à ce sujet lors d’une interview accordée au quotidien L’Union du 29 janvier 2025.
Dès l’entame, elle a souligné l’importance particulière de cette élection, qui requiert une large mobilisation de la population.
« L’enjeu de l’élection présidentielle est très différent des autres scrutins et nécessite une participation maximale. Cela implique, en effet, un réaménagement de notre calendrier scolaire », a-t-elle déclaré.
Ce réajustement concernera principalement le troisième trimestre, avec un décalage des vacances de fin du deuxième trimestre, initialement prévues du 8 au 16 mars, qui se tiendront finalement du 29 mars au 21 avril. Cette modification entraînera ainsi trois semaines de congés.
Pour maintenir le nombre total de mois d’apprentissage aux standards habituels, seules deux semaines de cours seront à rattraper.
Ce réaménagement aura toutefois un impact direct sur le calendrier des examens et concours.
« L’année scolaire, initialement prévue pour s’achever le 30 juin, sera prolongée jusqu’au 19 juillet 2025, date de la délibération du second tour du baccalauréat », a précisé la ministre.
Une mesure qui vise à concilier impératifs électoraux et exigences académiques, tout en garantissant le bon déroulement des enseignements.
