DIG/ Au terme des auditions tenues les 15, 22 et 29 mars 2018 de l’ancien coordinateur général de l’Unité de coordination des études et des travaux (UCET), Blaise Wada, et celle des témoins (le 29 mars) ayant eu des liens d’affaires étroites avec ce dernier, le ministère Public a brillé par son incapacité à fournir des éléments de preuves afin de prouver ses accusations contre Blaise Wada devant la Cour spéciale criminelle (CSC).
Contre toute attente, la présidente de cette Cour Paulette Akolly, née Ayo Mba, s’est plutôt contentée de passer au crible les relations d’affaires de Blaise Wada avec certains responsables d’entreprises de la place d’une part, et d’autre part, ses transactions bancaires (près de 88 millions de FCFA dans ses deux comptes) et l’origine de son patrimoine (deux hôtels).
La Cour spéciale criminelle l’a interrogé également sur l’origine de ses fonds et la procédure d’acquisition d’un titre foncier de 140 hectares.
Les auditions du gérant de la SCI Bakoussou de Wada, Jean Armel Moumbeki, du directeur technique de la société nationale immobilière (SNI), Hyacinthe Sagoumbela, et du directeur général de Couli-service, Coulibaly, n’ont pas produit des informations accablantes contre l’ancien coordinateur de l’Ucet.
Au regard du dossier « vierge » du ministère Public, Blaise Wada, serait-il poursuivi par les détracteurs de l’ancien ministre des Travaux publics, Magloire Ngambia ?
Le ministère Public serait-il victime d’une instrumentalisation politique ?
D.B.M