DIG/ Entreprise spécialisée dans la fourniture d’accès à Internet (FAI), IPI9 broie du noir.
Selon les informations recueillis sur place par notre équipe de reporters, depuis plusieurs mois, indique le représentant du personnel, Ipi9 connait une crise économique sans précédent.
L’entreprise n’arrive plus à payer ses employés et serait proche de la liquidation judiciaire.
« La situation s’est empirée au point où nous sommes arrivés à la cessation de paiement.
Dans l’optique de trouver une solution définitive et durable, des propositions ont été faite visant à réduire les charges et les coûts et aussi améliorer la santé générale de l’entreprise. Parmi celles retenues, il y avait sous réserve de l’accord des actionnaires : Le redressement judiciaire ; La suppression de certains postes ; La relance de l’activité par l’apport en numéraire des actionnaires et les départs volontaires.
S‘agissant de la compression de personnel, les conditions de rupture réclamée par les concernés étaient que le document comprenne la nature et les conditions de la rupture ainsi que les échéances de paiement des droits. Par ailleurs, les employés, déjà à bout de souffle, supportaient de plus en plus difficilement ces bouts de salaires octroyés depuis trop longtemps déjà.
Apres rencontre avec les actionnaires, nous attendions des réponses claires et définitives aux points cites plus hauts. A notre grande surprise, il en ressort que les actionnaires ont décidé de plus rien investir pour relancer l’activité ; de payer les droits des employés sur une échéance de plusieurs mois à partir de fin février jusqu’à une date inconnue ; d’éponger les 4 mois d’arriérés de salaires et de donner leur accord sous la mise en tutelle de la société.
Nous allons au chômage. Par conséquent, pour une meilleure organisation et auto prise en charge, nous avons besoin de l’intégralité de nos soldes. Si dans l’ancien code du travail, il y avait un vide juridique, le nouveau code est formel. En matière de dette, le paiement des salaires et prioritaire au règlement des fournisseurs. Mais ici Ipi9, ca na jamais été le cas.
Nous sommes sacrifiés au détriment de nos familles, au détriment de notre bien être physique et moral, au détriment de notre dignité. Aujourd’hui, nous refusons la navigation à vue, nous refusons d’être considérés comme faisant parti du capital d’Ipi9.
Nous ne sommes plus disposés à faire de concessions sur le paiement de nos salaires. C’est pourquoi, nous demandons légitiment le paiement du reliquat d’octobre et l’intégralité du mois de novembre au plus tard le 15/03/2022.
Nous demandons un plan d’épuration de notre CNSS sachant que depuis 2014 nous sommes prélevés mais pas reversé.
Dans le cas où ces revendications ne sont pas prises en compte une, une grève illimitée et générale sera déclenchée le mercredi 16 mars 2022 à partir de 8h00 dans tous les stores et direction », a prévenu le personnel.