DIG/ A quelques mois de la fin de son quasi-monopole sur la production et la commercialisation du ciment au Gabon, le groupe marocain Cimaf opère un numéro de charme auprès des autorités politiques pour le renouvellement de sa concession, jugée très mitigée, par les revendeurs et les particuliers.
Après la longue phase de pénurie qui a fait grimper inexplicablement la tonne de ciment, le vice-président du groupe cimentier marocain, Malik Sefrioui, et Salim Kaddouri, le directeur régional, ont annoncé dernièrement au Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le projet de construction d’une nouvelle usine de production de ciment au Gabon.
Objectif : combler définitivement le déficit en ciment dans le pays en portant la production à plus d’un million de tonne contre 650 000 tonnes aujourd’hui.
L’industriel marocain entend réaliser un investissement de 100 millions d’euros, soit 65,6 milliards FCFA dans ce projet avec au passage, la création de plus de 500 emplois directs.
Le démarrage de la production se fera, selon Cimaf, dans un délai de 2 ans.
