DIG/ Face à l’incapacité de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à combler de manière quantitative et qualitative la demande en eau et électricité à travers le pays, l’Etat envisage d’ouvrir finalement le secteur à la concurrence.
A la faveur d’une conférence de presse tenue le 31 décembre 2020, le ministre en charge de l’Energie, Alain Claude Bilie-By Nze, a indiqué qu’une profonde réforme du secteur énergétique est prévue à travers l’adoption de deux textes en préparation : le Code de l’eau et le Code de l’électricité.
Il s’agit, notamment, de la libéralisation de la production, de la distribution et de la commercialisation de l’eau et de l’électricité ; la segmentation du secteur entre la production, le transport, la distribution et la commercialisation ; une régulation renforcée, des règles plus strictes sur le choix des équipements, la protection des consommateurs etc.
En d’autres termes, le gouvernement s’est dit prêt à retirer le monopole des services de production, de distribution et de commercialisation d’eau et d’électricité que détient la Société d’Energie et d’eau du Gabon.
