DIG/ S’attendant en vain à recevoir des éclairages sur l’avenir de leur banque ce mois de mai (comme promis par la tutelle lors des négociations), le personnel de la Banque gabonaise de développement (BGD), a lancé, le 24 mai 2018, une grève à la suite de l’expiration d’un préavis déposé au courant du mois auprès du ministère de l’Economie.
« Le plus important aujourd’hui pour le personnel de la BGD n’est pas de recevoir le salaire du mois de mai, juin et juillet. Mais nous voulons qu’ils nous disent ce qu’ils ont décidé de l’avenir du personnel de la BGD par rapport à leur projet de restructuration. Sachant qu’il y a un travail qui a été fait par rapport à l’administration provisoire. Et nous voulons aussi savoir ce qui en est du portefeuille du personnel ? Parce que la situation devient intenable », s’est indigné un syndicaliste. Avant d’ajouter : « Le constat suivant est qu’au mois d’avril rien n’a été fait. Nous ne percevons plus nos salaires intégralement. On a des difficultés, les engagements et les moratoires promis n’ont pas été respectés ».
Au cours d’un échange le 23 mai dernier avec le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga, ce dernier aurait promis aux représentants de la BGD de trouver des solutions à leurs préoccupations persistantes.
Parmi les trois principales revendications au cœur de cette crise : le paiement intégral des salaires, le précompte et l’avenir de la BGD. Le gouvernement s’était attelé uniquement à payer le précompte évalué à près de 200 millions de FCFA.
D.B.M
