DIG/ Dans le cadre du projet Gestion durable de la faune (GDF) couvrant 12 pays africains, dont le Gabon, le Congo et la République démocratique du Congo, et financé par l’Union Européenne à hauteur de 45 millions d’euros, le Directeur régional Afrique centrale du Centre de Recherche Agricole pour le Développement International (Cirad), Denis Depommier a eu, dernièrement, une séance de travail avec le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia.
Au menu des échanges, l’évolution de la formulation du projet dans sa composante Gabon et les perspectives de partenariat entre les deux institutions pour développer une agroécologie dans la sous-région.
En effet, dans la perspective de son implantation au Gabon, le Directeur régional a souhaité bénéficier des orientations et recommandations du Coordonnateur de la FAO pour l’Afrique centrale sur l’activité agricole au Gabon.
« L’Afrique centrale est une région extrêmement importante pour nous, particulièrement en ce qui concerne la gestion durable des forêts et le lien qu’elle a avec le développement durable des systèmes agricoles dont vous avez l’expertise » a souligné Denis Depommier.
Selon lui, il s’agit ici de voir comment l’agroforesterie pourrait contribuer à lever la pression sur les forêts.
Le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, a salué cette initiative du Cirad qui permettra de mettre un accent sur la recherche pour promouvoir une agriculture plus durable et plus productive.
« Au-delà du projet gestion durable de la faune, il est important de créer ensemble des synergies pour mieux orienter et encourager le gouvernement à miser sur la recherche pour la durabilité des projets » a précisé Hélder Muteia.
En matière de possibilité de partenariats, les deux institutions envisagent se focaliser sur de nombreux domaines dont l’agroécologie, la gouvernance de la gestion durable des ressources naturelles face au changement climatique.
Mais également, le renforcement des capacités institutionnelles, les innovations agricoles qui bénéficieront aux exploitants familiaux, la création de systèmes alimentaires sains et durables pour parvenir à une certaine sécurité alimentaire. Il s’agira notamment de se pencher sur les problèmes liés à la nutrition, à la chaîne de commercialisation, aux pertes et gaspillages alimentaires et aux risques sanitaires dont ceux associés à la santé animale et végétale dans le cadre de l’initiative One Health.