DIG/ Selon le dernier rapport du cabinet américain Mercer Human Consulting qui évalue l’indice de la qualité de vie dans 450 villes du monde, Libreville arrive au top des villes d’Afrique centrale.
164e mondiale et 13e continentale, la capitale gabonaise devance tous ses voisins sous-régionaux et occupe la première place dans l’espace communautaire devant Yaoundé (194), Douala (198), Brazzaville (224), N’djamena (226), Malabo ou encore Bangui (230), en termes d’assainissement, d’accès aux soins de santé, d’accès aux écoles internationales ainsi qu’à la qualité de l’éducation.
Au niveau continental, Port Louis en Ile Maurice, 83ème mondiale, est la ville africaine la mieux classée pour sa qualité de vie, suivie de Durban 89ème, Cape Town 94ème, et Johannesburg 95ème en Afrique du Sud.
Cependant, le rapport met à l’index l’instabilité politique persistante dans plusieurs pays, la pauvreté rampante, les changements climatiques ainsi que le manque d’investissements appropriés dans les infrastructures. Ce qui impacte négativement la qualité de vie dans plusieurs villes africaines
D’après le cabinet américain, la qualité de vie d’une ville ou d’un lieu, influence les choix des investisseurs dans l’implantation de leurs sociétés et du déploiement de leurs travailleurs.
«Dans de nombreuses villes, les dirigeants veulent comprendre les facteurs spécifiques qui affectent la qualité de vie de leurs résidents et s’attaquer aux problèmes qui diminuent le classement global de la qualité de vie d’une ville.», indique le rapport.
Parmi les critères d’éligibilité à la meilleure qualité de vie auxquels les villes doivent satisfaire, il y a l’environnement politique et social, l’environnement économique, l’environnement socioculturel, les aspects médicaux et sanitaires, les écoles et l’éducation, les services publics et les transports, les loisirs, les biens de consommation, le logement et l’environnement naturel.