DIG/ Le dépôt, par les conseils de Brice et Gregory Laccruche Alihanga, d’une plainte en France contre X pour « atteintes à la liberté, détention arbitraire et violences volontaires » en raison de leur double nationalité a fait sourire le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, qui ne s’est pas embarrassé de recadrer ces ténors du barreau français.
« En tant que ressortissant français, Brice Laccruche Alihanga a le droit de saisir la justice française.
Cependant, il faut se rappeler que dans le cadre d’infraction pénale, c’est la territorialité de l’infraction qui prévaut.
Autrement dit, c’est la loi gabonaise qui est applicable et c’est la justice gabonaise qui rendra les décisions.
En cas de condamnation de monsieur Laccruche, la justice gabonaise et les autorités gabonaises ne manqueront pas de faire appel à la coopération judiciaire, notamment de la France pour retrouver les sommes d’argent volées au peuple gabonais». Voilà qui est dit.