DIG/ Nommé le 9 septembre 2023 en qualité de ministre de l’Economie et des Participations dans le gouvernement de Transition, l’analyste économique Mays Mouissi, s’est davantage fait connaître aux yeux du public gabonais par ses interventions pertinentes sur les grandes chaînes publiques françaises.
Mais que sait-on réellement de ce jeune « crack » ?
Diplômé de l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne (France), le jeune ministre de 37 ans originaire de la province de la Ngounié (Punu-Nzébi) dispose d’une riche expérience dans la réalisation d’études socio-économiques.
C’est d’ailleurs en qualité de chercheur principal qu’il a dirigé les travaux de la 5e revue des indicateurs d’intégrité, pour l’organisme américain Global Integrity au Gabon.
A Paris, il a occupé le poste de Responsable Ethique et Conformité Groupe au sein de Carrefour avec un périmètre couvrant 8 pays intégrés et une trentaine de pays franchisés.
Auparavant, il a travaillé pour les entreprises BforBank, Crédit Agricole Assurances, BNP Paribas et le Cabinet de conseil parisien Novaminds pour le compte duquel il a notamment effectué des missions au sein des Groupe SMA (premier assureur du secteur du BTP en France), Imperio Assurances, le Crédit coopératif et la Banque Postale.
En parallèle, il dirige le cabinet Mays Mouissi Consulting, spécialisé dans la réalisation d’études socio-économiques et le conseil aux entreprises, qu’il a fondé en 2016.
Dans ce cadre, il a mené plusieurs études macroéconomiques et sectorielles, notamment pour le compte de multinationales en Afrique (Totalenergies EP Gabon, Arise, EY, Dalberg, etc.).
Aussi, il intervient régulièrement comme support d’aide à la décision auprès de dirigeants d’entreprises, principalement en Afrique centrale. En outre, Mays Mouissi produit des notes d’analyses économiques pour le centre de recherche américain Trans-National Research.
Egalement connu pour son engagement citoyen, le nouveau ministre de l’Economie a publié plus de 200 notes d’analyses économiques depuis 2013. Il a également réalisé, en 2016, un audit du fichier électoral gabonais, puis une étude de cohérence des résultats de l’élection présidentielle contestée du 27 aout 2016.
En juin 2023, il a dirigé le collectif citoyen qui a réalisé une étude exhaustive sur le bilan du second septennat du président gabonais Ali Bongo Ondimba, en amont de l’élection présidentielle du 26 août 2023.