DIG / Depuis la nomination d’Henri-Claude Oyima au poste de ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances en mai 2025, la question de sa succession à la tête de BGFIBank alimente toutes les spéculations.
S’il conserve pour l’instant ses fonctions de président-directeur général de BGFI Holding Corporation, Oyima a confié dans un entretien au journal camerounais EcoMatin qu’il avait déjà un candidat en tête, tout en refusant toute précipitation.
« Je le ferai, sans précipitation, avec méthode. Ceux qui m’ont fait confiance n’attendent pas de moi un départ improvisé. Alors oui, j’attends le bon moment », a-t-il affirmé.
Plusieurs noms circulent :
– Yann Franck Koubdjé, conseiller financier du président Oligui Nguema et ancien directeur du Trésor public, récemment nommé administrateur BEAC pour le Gabon.
– Ismaël Libizangomo, directeur de BGFI Capital, artisan de transactions majeures dont le rachat de Société Générale Congo.
– Huguette Oyini, directrice générale adjointe du groupe, pressentie pour une transition en douceur.
– Dimitri Ndjebi, directeur de la filiale gabonaise depuis 2023, expert en crédit et gestion opérationnelle.
Aucune décision officielle n’a encore été prise par le Conseil d’administration. Mais le choix du futur dirigeant sera décisif pour l’avenir du groupe, à un moment charnière de son développement.
Confidences
D’après une source au sein du groupe financier, rapporte l’hebdomadaire Jeune Afrique, Dimitri Ndjebi, actuel patron de la filiale gabonaise et proche du président Oyima, est pressenti pour prendre les commandes de la holding en tant que DG.
Le poste de PCA devrait, quant à lui, échoir à Huguette Oyini à qui succéderait le directeur financier de la holding, Rhinesse Katsou, au poste de DGA.
Actionnariat
D’après le dernier rapport annuel publié en 2023, le groupe BGFIBank est détenu par :
- Des investisseurs privés (27 %) ;
- Des institutionnels privés (22 %) ;
- La Compagnie du Komo (13 %) ;
- Les salariés du groupe (10 %) ;
- Delta Synergie (10 %) ;
- et 2 sociétés d’investissement, Carlo Tassara Asset Management et Nahor Capital de la famille Oyima, avec chacune 9 %.