Rachat de la SNBG : GSEZ répond à…Geoffroy Foumboula Libeka Makosso

DIG/ Suite au post devenu viral sur les réseaux sociaux du 4e vice-président de l’Assemblée nationale Geoffroy Foumboula Libeka Makosso faisant état du rachat de la SNGB par Olam pour un montant dérisoire de 1 million de FCFA, GSEZ a tenu, dans un communiqué de presse, à clarifier l’opinion nationale sur tous les contours de cette opération.

Le communiqué de presse intégrale

Cette communication vise à démystifier les informations erronées qui ont été diffusées en ligne et à fournir des données fiables et complètes sur cette question.

Ces derniers jours, des rumeurs mensongères et des déclarations inexactes concernant l’acquisition de la SNBG par GSEZ en 2018 ont circulé sur les réseaux sociaux. Cette communication vise à démystifier les informations erronées qui ont été diffusées en ligne et à fournir des données fiables et complètes sur cette question.

La SNBG a été créée en 1975 et est la plus ancienne entreprise de l’industrie forestière gabonaise. De 1975 à 2009, l’activité principale de l’entreprise était le commerce et l’exportation de grumes, principalement d’okoumé, achetées auprès d’exploitants forestiers. Pendant cette période, la SNBG n’a développé aucune activité de production ou de transformation malgré les exigences du code forestier. Ce n’est qu’en 2009, huit ans après l’adoption du code forestier, qu’elle a subi une transformation radicale en révisant son modèle commercial.

Malgré ces efforts, la SNBG fonctionnait avec des pertes après la décision du gouvernement d’interdire l’exportation des grumes. Deloitte, qui a audité les rapports financiers de l’entreprise en 2015 et en 2016, a signalé une dette évaluée respectivement à 13,2 milliards et 16,9 milliards de FCFA. En 2018, la dette totale de la SNBG dépassait les 30 milliards de FCFA.

En vue d’une acquisition, GSEZ a présenté une offre qui a été acceptée par le gouvernement gabonais, sur la base de sa participation de 38,5 % dans GSEZ via la CDC. La proposition de GSEZ était la seule soumission formelle comprenant un plan complet de restructuration de la dette.

Deloitte, tel que révélé dans son rapport, a identifié plusieurs points critiques dans les états financiers de la SNBG :

Les résultats nets étaient déficitaires pour les exercices fiscaux 2013 (-188 millions XAF) et 2014 (-3,9 milliards XAF), selon les audits réalisés par les commissaires aux comptes.

Les états financiers pour l’année 2014 n’ont pas été approuvés par l’Assemblée générale ordinaire de la SNBG, malgré leur finalisation par le conseil d’administration.

Les états financiers pour les exercices fiscaux 2015 et 2016 n’ont ni été audités, ni finalisés, ni approuvés.

Il y avait une insuffisance d’actifs réalisables et disponibles pour répondre aux passifs exigibles, avec des montants de 5,14 milliards XAF en 2015 et 6,18 milliards XAF en 2016, comparativement aux passifs exigibles de 13,2 milliards XAF en 2015 et 16,9 milliards XAF en 2016.

En résumé, tel que souligné par Deloitte, la situation était devenue insoutenable, et l’État gabonais était confronté à la perspective de régler les dettes de la SNBG, estimées à près de 30 milliards XAF. C’est dans ce contexte que GSEZ a présenté sa proposition, en compétition avec la société Hijua Lifestyle Technology CO. LTD. (aujourd’hui en faillite), et GSEZ a finalement été choisie par l’État.

GSEZ a acquis la SNBG en 2018 selon les modalités financières suivantes :

  • Transfert de l’ensemble des passifs de 22,4 milliards de FCFA, comprenant
    • Toutes les dettes sociales d’une valeur de 2,4 milliards de FCFA, 100 % ont été remboursés
    • Les prêts bancaires d’une valeur de 15 milliards de FCFA, 90 % ont été remboursés
    • Les dettes auprès des fournisseurs d’une valeur de 4,9 milliards de FCFA, 90 % ont été remboursés
  • Paiement du ‘franc symbolique’ de 1 million de FCFA

Suite à son acquisition par GSEZ et à la mise en œuvre de nouveaux investissements et stratégies, la SNBG, autrefois au bord de la faillite en 2016, a subi un processus de restructuration réussi, aboutissant à la rentabilité. De plus, la dette commerciale de 22 milliards de FCFA de 2016 a été quasi-apurée par l’injection de fonds propres dans l’entreprise.

GSEZ a ensuite transformé la SNBG en investissant plus de 30 milliards de FCFA, en diversifiant le bassin industriel, en développant et rendant fonctionnelles 6 usines et en créant 2000 emplois pour transformer et traiter le bois.

CHIFFRES CLÉS Forêt :

● Superficie du complexe industriel en 2017, avant restructuration : 340 590 hectares

● Superficie exploitée en 2024 : 838 644 hectares Dettes :

● Total des dettes commerciales au moment de la restructuration : 22,4 milliards de FCFA Investissements :

● Nouveaux investissements évalués aujourd’hui à plus de 30 milliards de FCFA ● 1 usine non fonctionnelle avant l’acquisition contre 5 usines après l’investissement par GSEZ Capital social :

● Capital social de 10,3 milliards de FCFA en 2017 avant la restructuration

● Capital social de 26,3 milliards de FCFA en 2023

● Fonds propres de 4 milliards de FCFA avant l’acquisition (2017)

● Fonds propres de 37 milliards de FCFA après (2023)

Création d’emplois : ● 400 emplois en 2018 lorsque GSEZ a acquis la SNBG

● Aujourd’hui, la SNBG représente un total d’environ 2 000 emplois directs et indirects dans les concessions forestières et les unités de transformation

● Plus de 90 % des employés sont des nationaux

Paiement des impôts : +1 milliard de FCFA (2019-2022) • CNSS : +62 millions de FCFA (2019-2024) • CNAMGS : +62 millions de FCFA (2019-2024) • Divers impôts : +177 millions de FCFA (2019-2024) • Taxe sur la superficie : 796 millions de FCFA (2022-2024)

En conclusion, fort des éléments précédemment exposés, GSEZ réaffirme son engagement pour un développement durable en ligne avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement (ONU) et l’industrialisation responsable du secteur forestier, pourvoyeuse d’emplois stables au Gabon.

GSEZ COM

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La Redaction

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