DIG/ Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Chargé de l’Intégration et de la Diaspora, Michel Régis Onanga Ndiaye a convoqué, le 25 septembre 2025 à son cabinet la Directrice d’Air-France Gabon, Alexia Oyima Ayenengoye.
Il était question pour le membre du gouvernement de partager à son hôte les plaintes des populations sur le type d’appareils mis à disposition pour la liason Paris-Libreville.
Mais également et surtout la desserte qui connaît une nouvelle escale au départ de Libreville.
En effet, la compagnie aérienne Air France a décidé de réduire à compter du mois d’octobre 2025 ses vols directs entre Libreville et Paris.
Le transport hexagonal va désormais opérer 4 vols directs entre Libreville et Paris et 3 vols indirects en passant par Pointe-Noire au Congo.
Une réorganisation de ses vols qui ne plait pas du tout au ministre Onanga Ndiaye en raison, craint-il, de la perte de l’attractivité de Libreville dont le gouvernement veut en faire un hub régional.
Selon notre confrère Gabonreview citant une source interne au ministère des Affaires étrangères, le membre du gouvernement a exhorté Air France à reconsidérer ses choix opérationnels et à améliorer la qualité du service offert aux Gabonais.
Alors que le problèmes des surtaxes aériennes est évoqué comme raison principale de cette réduction des dessertes directes du transporteur hexagonal, un responsable d’Air France sous couvert d’anonymat affirme pour sa part, qu’il s’agit plutôt d’une réorganisation stratégique temporaire liée au faible taux de remplissage des avions durant cette période dite creuse.
« Le remplissage des vols ne dépasse pas les 120-130 personnes sur une capacité de 260 sièges (…).
Ce n’est pas une question de pression fiscale. En ce moment l’attractivité touristique n’est pas présente au Gabon.
Le fait de passer par Pointe-Noire ou par Brazza ne va pas changer grand-chose. Aujourd’hui on préfore opter pour une triangulaire pour remplir nos avions ». Voilà qui est dit.



