DIG/ Le comité de pilotage du projet de payement pour les services environnementaux, dans le bassin de la rivière Mbe a tenu, le vendredi 19 mai à la salle de réunion de la direction des Forêts, sa troisième réunion.
Il était question de la présentation des études sur le cadre juridique des services environnementaux et la gestion du bassin versant de la Mbé et les impacts sur l’hydroélectricité.
La première étude sur le cadre juridique et institutionnelle a fait ressortir qu’il existe toujours un vide juridique en ce qui concerne les responsabilités des institutions chargées de la planification de l’eau, de l’environnement, et de la protection de la nature. Face à cela, le comité devrait proposer des pistes de solutions pour combler ce vide.
La deuxième étude sur la gestion du bassin, présentée par Marie Claire Paiz de l’ONG TNC, a montré qu’il faut prendre des précautions pour améliorer la durabilité des installations et le débit d’eau.
Le coordinateur de ce projet, Faustin Ondamba Ombanda, conseiller du ministre de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement chargé de la Protection et de la gestion durable des écosystèmes, n’a pas manqué de rappeler les enjeux pour le Gabon de mettre en place un mécanisme novateur dans la préservation de ses écosystèmes.
Pour ce dernier, un mécanisme de PSE pour le bassin de la Mbe, aura pour impact de préserver la production d’électricité, en réduisant les phénomènes d’érosion imputables à toutes les activités anthropiques qui ont cours dans le bassin de la Mbe.