DIG/ Le Covid-19 a sapé le programme de réhabilitation du chemin de fer Transgabonais qui aurait pu bénéficier d’un financement de 101,2 millions d’Euros (66,387 milliards de FCFA).
La révélation est faite par la Lettre du Continent N° 821 du 1er avril 2020.
Le chamboulement des économies mondiales dû à la chute catastrophique du prix du baril de pétrole et la propagation du coronavirus ont découragé la Société financière internationale (SFI) à décaisser, le 31 mars dernier, la somme de 34 millions d’Euros (22,304 milliards de FCFA) au profit du chemin de fer Transgabonais.
Ce prêt de la filiale de la Banque mondiale devait être complété d’un second de 22,5 millions d’Euros (14,76 milliards de FCFA) auprès des banques privées et un troisième de 44,7 millions d’Euros (29,323 milliards de FCFA) auprès de l’agence française de développement à travers sa filiale Proparco.
La réhabilitation du Transgabonais devrait permettre le passage de 16 trains par jour, car le trafic sur les 639 Km de Franceville à Owendo sont plus que sollicités par le transport de manganèse.
Le chemin de fer Transgabonais est géré par la société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale du groupe français Eramet dont l’autre filiale, la Comilog est le plus gros client avec le transport annuel d’un peu plus de 4 millions de tonnes de minerais sortis de ses mines de Moanda.
Les chinois de CITIC Dameng Holdings, exploitants la mine de Ndjolé et les indiens de Nouvelle Gabon Mining sont aussi clients de la voie ferrée pour le même minerai depuis Franceville (Est) et Okondja (Nord-est).
DY
